Historias Para No Contar de Cesc Gay, les humains et leur maladresses…

En 2015 Cesc Gay nous séduisait avec Truman, un chien planté au milieu de deux amis qui se retrouvaient après plusieurs années dans un drame émouvant avec le brillant Ricardo Darin. Le cinéaste espagnol raconte toujours les humains avec beaucoup de talent et de sensibilité. Historias Para No Contar ne déroge pas à la règle et commence lui aussi par une histoire de toutou. Cette fois il plonge au coeur de sa Barcelone natale pour y observer ses habitants ou gens de passage. Il y inscrit des situations cocasses, souvent drôles dont l’homme ne sort pas grandi, bien au contraire.

Cette comédie dramatique est structurée en cinq petites histoires plus ou moins heureuses et toujours inattendues, à la fois caustiques et comiques. Du vaudeville au comique de situation, ce cinéma un tantinet classique soigne l’âme humaine avec des protagonistes qui se retrouvent bien malgré eux dans des situations inextricables et au final drôles. Au casting Anna Castillo, Antonio de la Torre, Maribel Verdu… et bien d’autres animent une Barcelone secrète.

Cesc Gay met face à face l’homme et ses contradictions. Il dévoile les faux-semblants, questionne la virilité, la jalousie, l’âge et la dignité. Il pique là où ça fait mal. Qu’il est agréable de découvrir ce récit doux et profond sur les comportements humains qui nous habitent tous finalement…