Dans Peter Von Kant, Ozon revisite Fassbinder

Après Grâce à Dieu, Ete 85 et Tout s’est bien passé, François Ozon change à nouveau de genre cinématographique au profit d’un mélodrame inspiré du grand cinéaste allemand Rainer Werner Fassbinder. Il revisite ainsi Les Larmes amères de Petra Von Kant (1972) pour en livrer son interprétation, avec notamment une inversion des rôles masculins/féminins dans une théâtralité assumée qui rappelle Goutte d’eau sur pierres brûlantes (2000). Le cinéaste nous surprend avec cette comédie douce-amère autoproduite, condition, semble-t-il, à la liberté créative de ce sujet si singulier.

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