«La poésie est présente dans les choses les plus banales », Mahamat-Saleh Haroun, Lingui, les liens sacrés

Après plusieurs court métrages tournés au Tchad, son pays natal, le cinéaste franco-tchadien Mahamat-Saleh Haroun a réalisé de nombreuses fictions primées dans les plus grands festivals. Son premier long métrage, Bye-Bye Africa était sacré prix du meilleur premier film à la Mostra de Venise en 1999. Un Homme qui crie remportait le Prix du Jury en 2006 au Festival de Cannes. En 2010 il recevait le Prix Robert Bresson pour l’ensemble de son oeuvre à la Mostra. Hissein Habre, une tragédie tchadienne sélectionné à Cannes en 2016 marque alors son envie de documentaire. Ce chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres se lance ensuite dans l’écriture avec un premier roman, Djibril ou les ombres portées. En 2018 il réalise Une saison en France, premier tournage sur le sol français. Avec Lingui, les liens sacrés, le cinéaste revient au Tchad pour y raconter une histoire de femmes émouvante et réaliste. Ce long métrage figurait en sélection officielle au 74ème festival de Cannes.

Lire la suite